vendredi 11 mars 2011

My sex is green, avec Greenpeace et Treehugger

Eté, saison propice au farniente, à la découverte de nouveaux lieux, de nouveaux êtres, aux rapprochement sensuels. Espace de liberté coquine ? Pas si sûr : Greenpeace veille. L'organisation écolo aborde la vibrante question de la sexualité "verte". Avec une approche imperturbablement sérieuse et pragmatique.


Comment améliorer sa vie de couple ? Sexualité et écologie. Sexualité verte - sexualité de couple - couple et sensualité - couple et sexualité - sexualité écologique - Terre natale, le blog du développement durable - terrenatale.blogspot.com - Thierry Follain, rédacteur, web rédacteur : 06 87 29 38 73Atteindre le 7ème ciel tout en respectant la planète ? C'est possible, c'est fortement recommandé, avec les consignes précises publiées par Greenpeace.


Première prescription faire l'amour... dans l'obscurité, afin de ménager les ressources en électricité. Retour aux bonnes vieilles pratiques, donc. S'ébattre à la lumière du jour pose peu de problèmes en été, mais en hiver ?.. Solution, non évoquée par Greenpeace : la lueur des bougies, inspiratrice d'étreintes romantiques et passionnées. A base de stéarine végétale (coco et palme), cela va de soi (si on ne s'interroge pas trop sur leurs conditions de production).

Dans le jardin, encore faut-il s'assurer qu'on ne se roule pas dans une herbe traitée avec pesticides et engrais chimiques.

Très motivé par la question, Greenpeace recommande par ailleurs de susbtituer les aphrodisiaques à base de plantes et fruits aux huîtres et autres coquillages, en voie de disparition. Consternation du côté de Cancale et du Bassin d'Arcachon.

L'organisation écologiste attire également notre attention sur les dangers des "sex toys" souvent fabriqués en PVC, et de plus en plus 'tendance". Porteurs de phtalates, ils produiraient des effets nocifs par contact avec nos muqueuses. Vous y préfèrerez les traqueurs de point G réalisés en silicone. Même suggestion de recourir aux lubrifiants organiques, plutôt que dérivés du pétrole.

Dans son "eco-sex guide" "Getting it on for the good of the planet", Greenpeace préconise par ailleurs la douche ou le bain post-échanges pris en commun. Afin, encore, d'économiser l'énergie, de lutter contre le réchauffement climatique. On risque néanmoins d'enclencher une deuxième mi-temps, avec toutes ses conséquences dommageables pour la planète.

Plus surprenant, le grand public est convié à pratiquer le spanking (ou fessée de force 10) avec des ustensiles en bois certifié renouvelable par le FSC (Forest Stewardship Council) ! Greenpeace précise opportunément que les jeux de rôle plus ou moins sado-maso doivent se dérouler dans un contexte de parfait assentiment des deux parties, et dans les limites convenues.

Tout cela ressemble fortement à la rubrique "How to green your sex life ?" du site écolo-branché new-yorkais Treehugger.

Ultime prescription, 100% "flower power" : "Make love, not war".

Et la sensualité dans tout cela ?

A en croire ces prescriptions "écolos", la sexualité la plus vertueuse serait celle d'un couple sado-maso opérant dans la pénombre d'une cave éclairée par quelques bougies, rejetant les accessoires bourrés de phtalates et faisant l'impasse sur l'hygiène post-coïtale. A comparer avec le comportement scandaleux d'ardents amants consommateurs d'huîtres, préférant se lutiner en pleine lumière et adeptes de longues douches communes, préludes à de nouveaux ébats écologiquement incorrects.

Non mais, vous vous rendez compte ?!

Thierry Follain

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